Florence LECOURTOIS MASSAGE & BIEN-ËTRE
Autour de la grossesse
Autour de la grossesse
Le massage bien naître
Peu de femmes enceintes y ont recours, et pourtant, se faire masser peut faire beaucoup de bien aux futures mères que les changements physiques, hormonaux et émotionnels ont tendance à malmener pendant la grossesse. Un massage fait d’effleurages doux, de frictions, de pressions et de pétrissages dure en général une heure et peut se pratiquer sur le dos ou confortablement allongée en chien de fusil.
Des restrictions importantes
Mais attention, pendant la grossesse, les restrictions et les contre-indications sont nombreuses. Premier réflexe à avoir : prendre l’avis de son médecin traitant ou de sa sage-femme afin d’être sûre que le massage ne présente aucun risque, ni pour soi, ni pour le bébé. Ensuite, éviter les soins en début et fin de grossesse. La période recommandée pour se faire masser ? Du début du 4ème mois à la fin du 8ème mois seulement.
Apporter du confort
Toutes les femmes vivent leur grossesse différemment : certaines ne s’arrondissent que du ventre, d’autres prennent beaucoup de poids… Mais toutes expérimentent un déplacement de leur point d’équilibre. Elles se tiennent alors un peu différemment, ne se positionnent plus tout à fait pareil sur leurs pieds et tentent de contrebalancer le poids du ventre. Au fil des semaines, des tensions peuvent alors apparaître dans le haut du dos, mais aussi au niveau des lombaires. Les articulations peuvent devenir douloureuses et des problèmes de digestion apparaître, comme des remontées acides. Et pour tout cela, les massages peuvent leur apporter un plus grand confort : Le modelage prénatal peut apaiser ces maux en améliorant les circulations sanguine et lymphatique, en détendant les muscles mais aussi en assouplissant en douceur les articulations.
Recours à l’aromathérapie durant cette période
Il circule un nombre étonnant d’idées fausses sur les huiles essentielles et leur usage durant la grossesse et l’allaitement.
Les huiles essentielles ne sont pas dangereuses ; elles sont puissantes, ce qui n’a rien à voir. Comme elles sont puissantes, elles peuvent devenir dangereuses si elles sont mal utilisées, au même titre que le Doliprane, une voiture, le soleil ou l’électricité…
Toutes les huiles essentielles ne sont pas interdites aux futures mamans et allaitantes. Certaines d’entre elles, dont la composition chimique s’avère dangereuse pour la maman ou le bébé sont formellement interdites. Mais une bonne trentaine d’huiles essentielles sont parfaitement inoffensives, soit parce qu’elles ne renferment pas de molécule à risque, soir parce que aux doses indiquées dans les « bons manuels » (voir les auteurs : Danièle Festy, Dominique Baudoux). Si nous prenons l’exemple de l’essence de citron, recommandée en usage interne, contre les nausées des trois premiers mois de grossesse : pourquoi se passer des immenses vertus de la nature ? Et c’est bien meilleur pour la santé que beaucoup de médicaments chimiques qui ne font que nourrir les laboratoires déjà bien riches !
Sans occulter les recommandations indispensables à l’usage des huiles essentielles pendant ces 9 mois de grossesse et l’allaitement éventuel, l’aromathérapie peut réguler seule les incidents de parcours (ou accompagner un traitement allopathique), notamment en permettant de retrouver son équilibre émotionnel (et donc celui du fœtus) et régler tout problème infectieux, circulatoire ou inflammatoire, ce qui n’est pas négligeable… >